Visite guidée
A propos
les juifs à Venise s’installèrent à l’époque des échanges entre l’Orient et l’Occident, puis pour fuir les persécutions allemandes et espagnoles. Le 29 mars 1516, le sénateur Zaccaria Dolfin propose de confiner les juifs qui se trouvaient à Venise dans un lieu loin de Saint Marc et de Rialto, les deux cœurs politiques et économiques de la République. Après un long débat, l’état vénitien décidera de concentrer les premiers 700 juifs d’origine allemande et italienne dans un quartier isolé, où il y avait une fonderie de métaux, pas loin des prisons et du couvent de Saint Gérôme. Il s’agit d’un tout petit quartier dans le « sestiere » de Cannaregio, le plus habité des six « sestieri » de Venise.
Parcours
Lors de la visite guidée les juifs à Venise, on ira à la découverte de ses accès, on racontera l’histoire de cette communauté étrangère à Venise, ville cosmopolite, ville marchande, ville-port, où l’on trouvait plusieurs cultes religieux représentés. Ville sans juifs pendant très longtemps ou bien présence d’une communauté dans l’île de la Giudecca, selon une tradition orale ? Et qu’est-ce que c’était une « condotta » ? Pourquoi seulement les juifs seront confinés ? Histoire d’un peuple, histoire ancienne et moderne se confondent dans le signe distinctif qu’ils devaient porter quand ils sortaient du ghetto, ce qui était possible juste pendant la journée, car la nuit ils devaient tous être et rester à l’intérieur.
CONTACTS
+39 3473500181
Visites guidées
Tarifs et conditions
- Coût 150 euro (max. 5 pp)
- Personne en plus 5 euro
- Durée de 2 heures
Tarifs groupes : jusqu’à 20 personnes 180 euro, chaque personne en plus 3 euro, durée 2 heures, chaque heure en plus 65 euro. Il faut réserver la visite les juifs à Venise avec une semaine d’avance. Les entrées et le transport ne sont jamais inclus. Visiter l’Italie : Enit
Complément
Ville dans la ville, le ghetto fait absolument partie de l’histoire de Venise, dans ses ombres et lumières. Et les juifs à Venise, joueront un rôle essentiel dans la participation à la société, à l’économie et à la culture de la Sérenissime. Ghetto nouveau et ghetto vieux, place de la fonderie nouvelle et de la fonderie ancienne, ces deux zones étaient réservées l’une aux juifs ashkenazis, l’autres aux sépharades. Encore aujourd’hui, on trouve leur cinq synagogues, anonymes à l’extérieur, surtout celles du ghetto nouveau, mais petits écrins d’art vénitien à l’intérieur.
Ensuite
A’ la chute de la République, en 1797, les juifs ne seront plus obligés à vivre dans ce quartier, ils pourront acheter des immeubles, exercer des professions libérales, travailler dans l’emploi publique, fréquenter les écoles publiques… A’ la fin de la deuxième guerre mondiale, 200 juifs seront déportés de Venise. Dans toute la ville, sur le sol devant les portes des maisons où ils ont habité, des petites plaques carrées, « pietre d’inciampo » en italien, rappellent les noms et les âges de tous ceux qui ont été déportés dans les camps de concentration. Rainer Maria Rilke, écrivain et poète du début du XXème siècle, et qui a laissé des témoignages de ses impressions du ghetto dans ses récits brefs, les « Histoires du bon Dieu », pensait que l’on ne pouvait pas dire de connaître Venise si l’on n’était jamais passé par son ghetto.
CONTACTS anna@veniseguide.com +39 3473500181