Frédéric II
Un tour d’Italie au Moyen-Age
Le pretexte est donné par les batisses construites par l’empereur Frederic II, roi des Romains et roi de Sicile, tout le long de la péninsule. Frederic II était un orphelin sous tutelle, un combattant sans forces militaires. Mais en quelques années il a su restaurer la splendeur d’un immense empire. Frederic II est le dernier des Hohenstaufen. Bien qu’il soit un grand homme politique et un grand bâtisseur, il a été excommunié par deux fois. Et bien, Frédéric-Roger de Hohenstaufen, petit-fils de Frédéric Barberousse et fils d’Henri VI, a peut-être été l’ultime incarnation d’un pouvoir impérial sans limites et sans frontières en Occident.
Frederic II à Milazzo
La ville de Milazzo conserve encore aujourd’hui les traces du pouvoir de Frédéric II de Sicile, tant dans l’architecture que dans le paysage. Dans le château qui surplombe la ville, la Tour normande avec son imposante cheminée a été le théâtre de nombreuses réunions du Parlement sicilien, à l’origine itinérant, que nous pouvons considérer comme le premier parlement au sens moderne du terme, étant donné qu’il à été le premier à avoir le pouvoir délibératif. Lorsque Frédéric II se trouvait à Milazzo, il s’adonnait à l’un de ses passe-temps favoris, la fauconnerie dans le vaste parc entourant le château. Aujourd’hui loups, renards et petits gibiers qui le peuplaient ont disparu, mais le quartier qui a surgi porte le nom de Parco en souvenir de cette époque. Outre une faune et une flore très riches, le parc abritait de nombreuses espèces d’oiseaux, répertoriées dans le traité en latin sur la fauconnerie rédigé par Frédéric II lui-même, De Arte venandi cum avibus (De l’art de chasser avec les oiseaux).. Venez visiter ma ville. CONTACTS vale.battaglia@libero.it +39 3384411687
Frederic II à Vérone
Parmi les enfants légitimes et illégitimes de Frédéric II figure Selvaggia, née d’une relation avec une femme arabe. La jeune fille hérite d’un esprit curieux et brillant et d’un intérêt marqué pour la fauconnerie. Alors qu’elle n’a que 13 ans, Frédéric II annonce qu’il a arrangé son mariage avec un homme, Romano d’Ezzelino, seigneur de la Marca Trevigiana et, pendant un certain temps, aussi de Vérone. Frédéric II doit forger d’importantes alliances géopolitiques, en ouvrant une route depuis l’Allemagne à travers l’Italie du Nord vers le sud. Avec le mariage de Selvaggia, c’est fait. Le 22 mai 1238, le mariage a lieu dans l’église de San Zeno à Vérone. Et les célébrations durent six jours. La jeune femme meurt à l’âge de vingt ans, selon certains étranglée par son mari qui la soupçonne d’adultère. D’autres disent empoisonnée. Son père Frédéric la remplace par une autre fille, Isotta Lancia. Ainsi, la raison d’État passe-t-elle avant tout.
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A Palerme
Roi de grand charme et au goût raffiné, Frédéric II choisit comme tombe personnelle l’un des deux sarcophages en porphyre rouge que son grand-père Roger II de Hauteville avait commandés pour lui et quelques membres de sa famille, dans la cathédrale de Cefalù. Mais à cause d’une fièvre soudaine, Roger meurt à Palerme et ne sera jamais enterré à Cefalù, en fait les deux tombes restent vides.
En 1209, profitant de l’absence de l’évêque de Cefalù, Frédéric II prélève les précieux sarcophages pour les déplacer dans la cathédrale de Palerme, afin que tous les membres de la famille royale puissent reposer réunis. Entre 1215 et 1220, à son retour d’Allemagne, Frédéric fait réaliser le mausolée familial à l’intérieur de la cathédrale de Palerme. Les deux célèbres sarcophages de Cefalù seront destinés à lui-même et à son père Henri IV et deux autres, en porphyre et en mosaïques, seront les tombeaux de sa mère Constance et de son grand-père Roger II. Depuis 1250, année de sa mort, Frédéric II repose à l’intérieur du sarcophage le plus beau: bas-reliefs avec figures symboliques et lions décorent la sépulture. Curieuse est aussi l’histoire des deux autres corps retrouvés à l’intérieur du même tombeau au cours de quelques inspections des siècles plus tard: l’un appartenant à Pierre II d’Aragon et l’autre … à une femme à l’identité inconnue. Les mystères de Frédéric s’épaississent et nous aimons vous intriguer et vous attendre dans notre belle ville pour continuer à vous surprendre avec nos histoires.. Venez visiter ma ville. Contacts m.rosariagitto@gmail.com +39 3287590265
Federic II à Roma
Bien qu’empereur du Saint Empire Romain germanique, Frédéric II avait une relation complexe avec Rome et la papauté (faite également d’excommunications!). C’est surtout son titre qui le rattache au cœur battant du christianisme: à Rome Frédéric fut couronné par le pape Honorius III. Aller à Rome sur ses traces, c’est donc aller au cœur de la chrétienté, c’est-à-dire la basilique de Saint Pierre actuelle et le site souterrain des «grottes vaticanes». Ces dernières permettent d’apprécier quelques vestiges de l’ancienne basilique du IVe siècle: c’est là, dans la basilique Costantinienne, que le 22 novembre 1220 Frédéric fut effectivement couronné. La reconstruction complète de l’ancienne basilique donne comme resultat la majestueuse basilique actuelle où se trouve la rota porphyretica, un grand disque de porphyre rouge incrusté dans le sol de la nef centrale, provenant de la basilique constantinienne. Sur ce disque à partir de Charlemagne beaucoup d’empereurs s’agenouillèrent devant le Pape, entre autres Frédéric II. Êtes-vous curieux d’en savoir plus? Suivez-moi en visite!.
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L’Empereur Frédéric II de Hohenstaufen et San Miniato
« al Tedesco », ou « il Tedesco », c’est-à-dire l’Allemand, était l’Empereur du Saint Empire Romain … Germanique. C’était l’année 1217 quand l’Empereur Frédéric II de Hohenstaufen a donné l’ordre de construire un donjon imposant qui s’élève dans le ciel du château-fort de San Miniato. Cette colline, qui jouit d’une position admirable, à la confluence des domaines de Pise, de Florence et de Sienne, a joué un rôle de premier plan dans la gestion des territoires du Saint Empire Romain qui s’étalaient sur la péninsule italienne. Toujours fidèle à la couronne impériale, San Miniato a été le théâtre de nombreux événements liés à la politique internationale du Moyen-âge. Entre autre, l’emprisonnement de Pierre des Vignes, chancelier de l’Empereur, dans la cellule de notre donjon, dans l’attente de sa condamnation à mort, ordonnée par l’Empereur même, persuadé de sa trahison. Pour en savoir plus . Contacts francophone@visitapisa.com +39 3496652473
Frédéric II et le Château Maniace de Syracuse
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Frédérick de Hohenstaufen dans les Pouilles
On l’appelait aussi puer Apuliae. Quand Frédéric II mourut en 1250 au Castel Fiorentino dans les Pouilles, on dit qu’ainsi se réalisait l’oracle selon lequel il était destiné à mourir “ sub fiore“, une fin digne pour quelqu’un qui aimait se faire appeler le puer Apuliae, le fils des Pouilles. En effet à partir de 1221, l’Empereur Frédéric demeure souvent dans cette région, en 1223 pour suivre la costruction d’un magnifique palais imperial a Foggia, palais dont il n’existe plus rien, mais c’est encore ici que Fréderic établit sa residence quand les travaux se terminent. Le choix de cette région répond à des raisons strategiques: les Pouilles étaient une base de depart pour des interventions en Italie du Nord, mais aussi pour la surveillance des événements à Rome où demeurait son principal adversaire, le Pape. C’est ainsi que sa puissance impériale s’affirme aussi dans la pierre avec la construction de nombreux châteaux. Eparpillés un peu partout dans la région, des châteaux de plaisance, des pavillons de chasse et des demeures plus rustiques se lèvent encore, mais celui qui suscite davantage l’admiration des visiteurs c’est sans doute “Castel del Monte”, consideré par certains comme un vulgaire château fort, par d’autres un château aux mille mystères. Ce monument, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco dépuis 1996, se dresse comme une veritable couronne en pierre reposant sur une colline, un point strategique, à quelques kilomètres de la ville d’Andria. Plan octogonal, 8 tours d’angles octogonales, 16 salles, la cour octogonale en plein air, mais aussi citernes, 5 cheminées, 5 latrines, la tour du fauconnier, art, astronomie et mathématique … visitez le château avec votre guide, elle va vous aider à le “déchiffrer”, c’est le cas de le dire visitez le château avec votre guide, elle va vous aider à le “déchiffrer”, c’est le cas de le dire … CONTACTS soniacapriati@hotmail.com +39 3478194414
Frederic à Naples
Frédéric II Hohenstaufen est arrivé à Naples en 1220 lorsqu’il avait réussi à unifier son royaume, l’un des plus grands d’Europe. Il appréciait beaucoup la cité napolitaine et sa vie animée, la culture de ses habitants et sa position géographique, idéale pour intensifier le commerce avec le sud de la France et le reste de l’Europe. Frédéric apporta des changements substantiels à la ville, reconstruisant les murs d’enceinte et agrandissant le Castel Capuano dans la partie orientale de la ville. Il croyait que le Castel dell’Ovo, à l’ouest, était un lieu idéal pour conserver le trésor impérial composé de malles et de coffres, d’or et de pierres précieuses, d’armes, de livres, de tissus précieux et de mobilier raffiné. Homme de grand charme, personnalité aux multiples facettes, polyglotte et juriste, Frédéric II, petit-fils de Frédéric Barberousse, était connu sous le nom de Stupor Mundi. Il aimait entrer triomphalement dans les villes de son vaste empire, émerveillant les citoyens avec son immense cortège impérial composé de valets, d’officiels et d’animaux exotiques dont des girafes, des léopards et un éléphant, considéré comme le symbole du pouvoir impérial. Voulant défier le Vatican, il supprima le monopole de la culture aux mains des religieux, fondant à Naples, le 5 juin 1224, la première université laïque d’État au monde, choisissant comme siège le palais de Pier delle Vigne avec qui il avait noué des liens forts. C’est cet écrivain qui a décrit l’une des ménageries de Frédéric II et l’étonnement que son cortège impérial provoquait dans les populations. Une statue érigée en son honneur dans le Palais Royal de Naples montre toute sa splendeur et son autorité en tant qu’empereur du Saint Empire Romain germanique.
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Féderic II à Catane
En parlant de châteaux, en Sicile, on ne peut s’empêcher de se souvenir des châteaux normands d’Altavilla et de Federiciani. Les Normands, envoyés par les papes romains, sont venus libérer la Sicile de la domination sarrasine. Pour récompenser les chevaliers qui s’étaient battus courageusement, on leur donna des terres. A condition que les fiefs, par mariage ou alliance, ne deviennent trop importants. Frédéric II de Souabe, a mené une politique de répression contre les seigneurs féodaux confisquant les fiefs de ceux qui avaient construit sans autorisation royale. Il impose alors une lourde charge fiscale, et fait construire de nouveaux châteaux par des architectes royaux. Surtout à Catane, le château d’Ursino, un excellent exemple d’architecture militaire, a été édifié. Riccardo da Lentini construisit en 1240 un château pour défendre la ville. Federico y a séjourné plusieurs fois. Le bâtiment a été construit face à la mer, avec de puissantes tours d’angle quadrangulaires, toujours en parfait état aujourd’hui, malgré la coulée de lave de 1669 qui l’a éloigné de la côte d’un bon cinq cents mètres. L‘aigle souabe qui saisit l’agneau est intéressant et la menorah en mosaïque sur la tour de droite, un grand signe de la présence remarquable des communautés juives dans la région du château, tolérée par le grand Frédéric II de Souabe. Venez visiter ma ville.
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