art cosmatesque

A propos

L’art cosmatesque est une des plus belles expression artistique du moyen age. Les marbres de couleurs exotiques, le porphyre rouge et vert, l’excellence technique et un cadre très significatif sont les éléments qui composent les Cosmatesques, des sols typiquement romain. Ces sols polychromes d’une beauté suggestive fabriqués entre le XIe et le XIVe siècle, sont situés à l’intérieur de certaines des plus importantes églises romaines. Les Cosmati étaient des artisans marbriers – mosaïstes, sculpteurs et architectes – qui ont créé des œuvres en récupérant les marbres et les pierres les plus colorées dans ruines antiques en arrangeant les fragments dans des décorations géométriques et des réseaux de boucles arrondies dans un fond de marbre blanc.

Parcours

L’art cosmatesque est utilisé surtout en pavement mais aussi sur les supports verticaux en marbre tels que des chaires, des colonnes et des autels, véritables chefs-d’oeuvres enrichi des tesselles de verre doré ou coloré. Le parcours permet de visiter plusieurs églises hors des sentiers battus et de déchiffrer les codes des Cosmati. La balade débute en plein cœur de la ville – au Capitole – par la visite de la basilique de Sainte Marie d’Aracoeli, édifiée sur des ruines romaines. C’est dans cette église qu’on peut admirer le plus ancien exemple encore existant de ce style particulier de marqueterie de marbre: un ensemble très harmonieux composé d’un ambon, une chaise, un paravent et un pavement

Ensuite

On continue par la visite de l’église Sainte Marie en Cosmedin, a coté de la Bouche de la Vérité. Construite près de structures byzantines, elle s’appelait à l’origine Santa Maria in Schola Greca. Le nom « in cosmedin » vient du mot grec qui signifie ornement, à cause la beauté de ses décorations. Les sols en marbre, granit ou céramique sont particulièrement célèbres. Cercles, carrés, triangles, rectangles, losanges, hexagones et leurs combinaisons sont les formes qu’y apparaissent.
De la vallée du Tibre, nous montons la colline de l’Aventin, havre de paix, où se trouve l’église de San Saba, exemple de l’architecture romane médiévale.

San Saba

L’histoire de la basilique et celle du monastère annexé – l’un des plus importants de Rome – sont vraiment fascinantes: il suffit de penser que le bâtiment se dresse sur un oratoire datant de l’époque romaine dédié à la sainte, mère du pape Grégoire le Grand. Pour l’art cosmatesque, dans cette église on a une série de témoignages extraordinaires: en plus du beau sol, le portail d’entrée porte la signature du père du célèbre Cosma, qui a donné le nom à la célèbrée lignée de marbriers. La conclusion de notre promenade est à la basilique de Saint Jean de Lateran, la cathédrale de Rome et donc la mère de toutes les églises de Rome et du monde. Riche en trésors artistiques et architecturaux de différentes époques elle fait partie de notre itinéraire grâce au magnifique cloître avec ses colonnes aux multiples formes décorées de pierres polychromes et feuille d’or.

Autres visites archéologiques

Auguste et Hadrien découverte de la ville à travers la vie et les œuvres de ces deux empereurs
Les Obélisques : balade découverte des principales places de la ville  en suivant les obélisques.
Le Ghetto de Rome probablement l’un des plus vieux mais aussi une présence continue de plus de 2.000 ans
Parc des aqueducs à la découverte de six des onze aqueducs romains qui ont rendu Rome spéciale
Les murs de Rome belle balade antique le long des remparts de la ville éternelle
Femmes nobles et sainte un  itinéraie antique au feminin
Colline du Janicule à la découverte de la huitième colline de Rome

CONTACTS

antonellalumacone@libero.it
 +39 3807947378