Le Carnaval en Italie

Le Carnaval cette année ne sera pas fêté sur les grandes places d’Italie. On n’aura pas de défilés dans les rues. Mais rien ne nous empêche d’en parler. Lors du Carnaval de nombreux événements, tous différents, tous colorés, remplissent les rues d’Italie. C’est dans les Marches à Fano qu’au XIVe siècle est né le plus ancien Carnaval d’Italie. Peut-être qu’ il divise la première place avec celui de Venise. Fête chrétienne, le Carnaval tire ses origines du monde antique aussi bien des Saturnales que des fêtes liées au culte de Dionysos. Tout est permis, ou presque. On se libère pour un court instant des contraintes et on se consacre aux plaisirs. Les masques rendent tous égaux. Comment reconnaître les riches des pauvres, les jeunes des vieux, les beaux des pas beaux … La parenthèse terminée, tout retourne à sa place.. Donc, une fois par an tout est permis! 

Le Carnaval à Venise

La ville de Venise est très souvent associée à son Carnaval et celui-ci à l’usage du masque. L’année 2020 nous a appris malheureusement à porter un autre type de masque, qui a été même le sujet d’un débat sur le droit à liberté personnelle. Le masque vénitien, au contraire, était très aimé justement parce qu’il donnait une grande liberté à tout le monde : il représentait le seul moyen permis par la loi pour rendre le riche et le pauvre pareils. Bonjour « siora mascara » (bonjour monsieur le masque) fut la manière de se saluer pour éliminer les barrières sociales. Les vénitiens se masquaient non seulement pendant la période du Carnaval, mais aussi pendant les quinze jours de la « Fiera de la Sensa » (la Foire de l’Ascension), les élections des Doges, les noces des fils des Doges, les entrées solennelles au Palais des Doges, des Procurateurs de Saint Marc, des Grands Chanceliers, des ambassadeurs étrangers, des Patriarches dans la cathédrale, du Nonce du Pape dans l’église San Francesco della Vigna. Pour cette occasion, le Nonce donnait une fête grandiose dans son palais et il ouvrait ses salons aux masques pour les jeux du hasard. Il était permis de se masquer pendant beaucoup d’autres fêtes ; dans certains lieux, comme le théâtre et le Ridotto (notre casino), le masque était même obligatoire. On peut donc affirmer que les vénitiens étaient masqués pendant six mois l’année. Tout en espérant que l’année prochaine on puisse de nouveau cacher votre visage avec un beau masque en papier mâché pour faire la fête ensemble dans les rues de Venise…

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Le Carnaval de Schignano

Le carnaval de Schignano est l’un des plus célèbres et intéressants dans la région de Côme. Il a des origines anciennes et se caractérise par le contraste entre les Mascarun (beaux), qui représentent les seigneurs, et les Brut (laids), qui représentent les pauvres. Amusant, passionnant, mais surtout engageant, cet éternel défi de classe entre homme simples et riches, chaque année, anime le Carnaval dans ce coin du Val d’Intelvi, parmi les montagnes verdoyantes qui semblent prêtes pour plonger dans le bleu du Lac de Côme. Les gens viennent de partout pour assister aux bravades de ces personnages. Les costumes des Mascarun sont magnifiques et élégants. Ils portent un grand chapeau orné de plumes, de fleurs et de rubans multicolores; sur la poitrine, bourrée de feuilles sèches, ils accrochent montres, colliers, pendentifs et, attachées à leurs ceintures, des cloches de bronze qu’ils montrent au public avec des gestes théâtraux. Je vous attends sur le Lac de Côme.

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Le Carnaval à Sienne 

La fête est dans l’assiette ! Le Carnaval est synonyme de déguisements et de fête, même pour les plus gourmands. Ce mot dérive du latin carnelevare qui signifie « enlever la viande ». D’après le calendrier religieux, le Carnaval débute le 6 Janvier, date qui marque la fin des fêtes de fin d’année et s’arrête le Mardi gras, veille du début de la période du Careme. Du début du Carnaval jusqu’à la Saint-Joseph (19 Mars), sur la Place du Campo se trouve un petit kiosque en bois où, la famille Savelli vend des « Frittelle », ce sont des beignets de riz, ayant la forme de boulettes, frits dans un énorme chaudron rempli d’huile. Ils sont légers et chauds, croustillants et moelleux à la fois… délicieux à déguster dans les ruelles où le vent froid s’engouffre, pour le plaisir et le souvenir… Je me souviens que, lorsque j’étudiais à l’Université et que je revenais chez moi dans les après-midis froids de Février après une longue journée passée dans la Bibliothèque, du cornet en papier blanc de frittelle qui réchauffait mes mains gelées par la Tramontane (oui, même en Italie!). À Sienne, pour 2 euros, vous pouvez grignoter la meilleure cuisine de rue en rentrant chez vous, après une longue journée de découverte de la ville, pendant l’hiver libre du tourisme de masse… * À déguster bien chaudes, les « frittelle » ne se conservent pas jusqu’au lendemain! Je vous attends à Sienne

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Le Carnaval Romain

Aujourd’hui, nous avons tendance à retracer les origines du Carnaval Romain, une fête chrétienne qui précède le début du Carême, aux Saurnalia de la Rome antique. Dans les deux cas, ce sont des célébrations étroitement liées à la religion. L’analogie avec la période festive de la Rome antique n’est cependant pas strictement liée au calendrier. Les Saturnalia en l’honneur du dieu Saturne étaient célébrées à l’époque du solstice d’hiver, donc liées au cycle de vie du soleil et au cycle naturel des saisons. A cette époque, tout était permis: la devise était «Semel in anno licet insanire». Il n’y avait pas de guerres, pas de procés, pas de travail et les esclaves se déguisaient en maîtres. Et ce sont précisément les divertissements publics, les danses, les masques qui représentent le trait commun avec la fête chrétienne au point qu’aujourd’hui on a tendance à penser que le Carnaval Romain n’est rien de plus que la permanence dans le monde chrétien d’une fête païenne extrêmement populaire et libératrice. Découvrez Rome avec une archéologue

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Le Carnaval en Sardaigne

Si pour vous le carnaval est synonime de banderoles, de confetti, d’étoiles filantes, de masques,  de guirlandes et de chars allégoriques, c’est que vous n’avez jamais vécu le Carnaval en Sardaigne. Ici sur l’ile le Carnaval, qu’on appelle Su Carresecare, est quelque chose de plus profond, qui plonge ses racines loin dans le passé. Ses origines sont anciennes presque ancestrales, enracinées dans les traditions médiévales. Les rituels évocateurs sont différents d’une région à l’autre, tous liés aux mythes de la tradition agricole de l’île. (Lire la suite)

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Carnaval de Vérone

Le carnaval de Vérone met en scène un fait historique du XVIe siècle. La population s’empara du pain et du blé pour échapper à la famine. Les riches, distribuèrent à leur frais de la nourriture aux plus pauvres. Depuis, chaque année, Vérone fête le Venerdì Gnochear  avec la distribution des gnocchi. Le costume traditionnel le plus important du carnaval de Vérone est celui du Papa del  Gnoco qui tient une fourche avec un gros gnocchi. Venez visiter la ville  et ses traditions avec moi.  

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Carnaval en Vallée d’Aoste

Le carnaval historique de la Coumba Frèide est un des événements en costume des plus caracteristiques de toute la région. Selon la traditon, la naissance de ce Carnaval en Vallée d’Aoste remonte au passage de Napoléon par le col du Grand Saint-Bernard alors qu’il descendait avec ses troupes sur l’Italie. Les costumes, que l’on voit au Carnaval de Coumba Frèide, sont une représentation allégorique des uniformes des soldats français. Ils sont très colorés. Je vous invite à découvrir ma région, la plus petite d’Italie, avec ses traditions et ses beautés 

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Le Carnaval à Sciacca

A Sciacca, dans la Province d’Agrigente à lieu l’un des Carnavals les plus anciens et les plus amusants d’Italie. Il remonte au début du XVIIe siècle. Alors des groupes masqués se donnaient rendez-vous pour se livrer aux excès culinaires. De nos jours, une kermesse qui dure une semaine implique presque tous les habitants de la ville. Ils sont tous désireux d’exprimer pleinement leur créativité. Pendant les mois précédents, des artisans qui sont passé maȋtres dans l’art du papier mâché, commencent à fabriquer des gigantesques chars allégoriques qui vont défiler accompagnés de musiques, d’hymnes satyriques et de groupes de danseurs qui ne manquent de faire participer le public à leur passage. Peppe Nappa est le roi de la fête et en personnifie l’esprit collectif au moyen des clés de la ville qui lui sont remises symboliquement le Jeudi gras. Son char ouvre les défilés jusqu’à la nuit du Mardi gras quand il est brûlé sur la place publique. Dans le feu finissent aussi les confettis et les sifflets…en quelques instants s’évanouit l’allégresse de ces journées. Agrigente vous attend

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