Visite guidée
Introduction
Par la visite de Plaisance chrétienne nous irons à la découverte des nombreuses églises de la ville. A Plaisance, le nombre d’églises, soit ouvertes, soit fermées au culte, est vraiment hors de l’ordinaire. La foi des « piacentini » et la richesse des grandes familles de l’aristocratie sont étalées dans les lieux de culte. C’est là que le touriste peut trouver la plupart des chefs-d’œuvre de Plaisance, des mosaïques romanes jusqu’aux somptueuses fresques de Guérchin et de Pordenone. Si la cathédrale et la basilique dédiée à Sant’Antonino sont probablement les deux églises plus connues, Plaisance en offre d’autres à visiter. Voilà les édifices de cultes principaux.
Les églises
D’abord San Savino :la façade du XVIIIe siècle cache complètement l’image de la belle église romane de San Savino. Une première église, qui remontait au IVe siècle, fut détruite en 899 et rebâtie à deux reprises, en 903 et en 1107. A visiter, la magnifique crypte romane avec le pavement en mosaïque du XIIe siècle. Derrière l’autel, une rare croix en bois du XIIe siècle, où le corps du Christ fixé avec quatre clous , est très suggestive. Les incontournables en noir et blanc: les mosaïques romanes du presbytère et le pavement en mosaïque avec la représentation des Mois, dans la belle crypte, qui offre aussi une riche série de chapiteaux décorés.
Ensuite
Santa Maria di Campagna. Quelques mois avant de rejoindre Clermont-Ferrand en novembre, en 1095, au Concile de Plaisance, le Pape Urbain II a prêché la première Croisade, pour la libération du Saint Sépulcre. La grande assemblé avait eu lieu en plein air, dans les prés à coté de l’église de Santa Vittoria, entre la ville de Plaisance et le fleuve Po. La foule était trop nombreuse pour être hébergée en ville : on parle de 30.000 laïques, plus de 200 évêques, 3.000 membres du clergé, et la Reine Prassede, épouse de l’empereur Henri IV. La petite église Santa Vittoria n’existe plus, à sa place, la grandiose église Santa Maria di Campagna, du XVIe siècle. Le conseil est de visiter l’intérieur de cette église. On pourra admirer les fresques inoubliables de Pordenone : a gauche, Sant’Agostino, l’Adoration des Mages, Santa Caterina et, surtout, la coupole.
Mais aussi
San Sisto. Le cloître de San Sisto a été voulu par la reine lombarde Angilberga, vers la fin du IXe siècle. Destiné à une communauté de religieuses, c’était un monastère bénédictin très riche et puissant : il avait des terres, des fermes, et surtout les droits de navigation et de pêche sur le fleuve Po. En 1112, San Sisto passe au monastère de Polirone (aujourd’hui San Benedetto Po, Mantoue) et en 1425 sera l’un des centres de la réforme de la Congrégation de Sainte Justine, qui décide la construction d’une nouvelle église, terminée en 1511. Mais deuxième femme a joué un rôle très important pour cette église. C’est Marguerite d’Autriche, fille illégitime de l’empereur Charles Quint et épouse du duc Ottavio Farnese, une duchesse qui avait soutenu San Sisto et qui avait demandé d’y être enterrée.
Pour finir
Une surprise attend les visiteurs. Derrière l’autel, dans un cadre démesuré, en bois doré, on croit reconnaître la célèbre Madonna Sistina de Raphaël. Malheureusement, il ne s’agit que d’une copie, l’original ayant été vendu à Auguste de Saxe en 1754. La Madonna Sistina de Raphaël est devenu le tableau le plus admiré dans la Gemaeldegalerie de Dresde. En bas, sous la copie du tableau de Raphaël, on peut admirer un remarquable chœur en bois, un chef-d’œuvre de marqueterie du début XVIe siècle.
CONTACTS
0039 320 0549610
Visites guidées
Tarifs et conditions
- A partir de € 130,00 pour la demi-journée (trois heures)
- A partir de € 250,00 pour la journée (six heures)
Remarques
Lors de la visite de Plaisance chrétienne une tenue vestimentaire correcte car nous visiterons quelques églises. Les entrées et le transport ne sont jamais inclus. Pour visiter. Découvrir l’Italie : Enit
CONTACTS sara_motta@hotmail.com +39 320 0549610