Un ordre maudit
L’histoire des Templiers démarre en 1128 quand un noble français, Hugues de Payns, arrive à Rome pour obtenir la bénédiction du pape Honorius II pour son nouvel ordre: celui des pauvres chevaliers du Christ, mieux connus sous le nom de Templiers. Quand ils y débarquent, Rome est une ville de 20 000 habitants où séjourne le Pape. Hugues de Payns, accompagné de Godefroy de Saint Omer, avait participé à la première croisade en 1096, ils avaient conquis la Ville Sainte et fondé le Royaume de Jérusalem. A partir de ce moment, les pèlerins de toute l’Europe affluaient, affrontant un long voyage en terres hostiles aux chrétiens. C’est en 1119 qu’Hugues de Payns commence à rassembler un grand nombre de chevaliers dans le but de protéger ces pèlerins et en 1128 il transforme ce groupe en un ordre religieux pour la défense des pèlerins en chemin vers la Terre Sainte: l’Ordre du Temple.
Les Templiers à Orvieto
A Orvieto les Templiers créent l’une des 4 Commanderies les plus importantes d’Italie. Ils arrivent dans la région entre 1135 et 1157 et ils s’installent à la campagne, au nord de la ville. Ils s’enrichissent grâce à l’agriculture, à l’élevage de chevaux et aussi grâce à d’importants dons des terres. Ils gardent le territoire du haut d’une colline, où ils construisent un donjon et plusieurs tours de guet en vue les unes des autres, afin de pouvoir faire des signaux de fumée en cas de danger. Ces tours existent toujours, agrandies et transformées en modernes maisons de campagne. En plein centre ville d’Orvieto les Templiers possédaient les maisons qui s’alignent depuis le palais communal le long de la rue qui s’appelait « rue de la Commanderie »: il y avait la direction générale, la banque, les magasins et l’église, dédiée à leur patron, St. Jean-Baptiste. On peut encore l’admirer, avec son beau portail gothique, mais uniquement de l’extérieur car aujourd’hui elle a une autre fonction.
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A Venise
Ils s’établissent d’abord tout à côté de la Place Saint Marc, dans l’église Santa Maria del Brolo, où il y a aujourd’hui l’hôtel Luna Baglioni. D’après des documents, leur cimetière se trouve là-bas. Mais leur présence on la retrouve aussi dans le quartier de Castello. Leur église s’appelait Saint Jean-du-Temple, aujourd’hui église des Chevaliers de Malte, car après la dissolution de l’ordre en 1312, elle fut donnée aux chevaliers de Saint Jérôme, qui devinrent chevaliers de Rhodes, puis de Malte. L’église, vidée de ses ouvres d’art à l’époque napoléonienne, garde un très beau cloître décoré des armoiries des chevaliers. Les maisons réalisées à Venise par les Templiers avaient souvent des fonctions diplomatiques ou bien accueillaient les pèlerins en marche vers Jérusalem.
On raconte
qu’une fois, revenant de la Terre Sainte, ils se réfugièrent avec un trésor dans une île de la lagune, San Giorgio in Alga, aujourd’hui abandonnée. Ils auraient enterré ce trésor, que personne n’aurait plus retrouvé après. Qui sait? il est peut-être encore là-bas … Les Templiers furent présents à Venise jusqu’à la suppression de l’ordre, mais en réalité ils ne sont jamais disparus véritablement. Les franc-maçons en seraient les descendants et leurs traces apparaissent évidentes dans plusieurs lieux. En parcourant le Grand Canal, on peut lire sur la façade du Palais Vendramin Calergi, aujourd’hui Casino, « Non nobis », les deux premiers mots de la devise des Templiers « Non nobis Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam”. Pour qui était ce message ?
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En Campanie
L’Ordre du Temple
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Les templiers à Pérouse
L’église de San Bevignate se dresse près du cimetière monumental de Monteluce et est un témoignage important de la présence templière à Pérouse, attestée dans les sources à partir de 1237. L’église est sobre et puissante à l’extérieur, tandis que l’intérieur est allégé par un jeu de côtes élancées. La porte d’entrée, outre des motifs zoomorphes et phytomorphes de forte valeur symbolique, porte la fleur de la vie des deux côtés. Tandis que l’intérieur est enrichi par un précieux cycle de fresques illustrant la mission de l’ordre religieux chevaleresque des Temples de la Milice en Terre Sainte. Des fresques de différentes époques médiévales s’étendent également dans la cuvette absidale et le long des parois latérales. Disposée sur deux niveaux, l’église conserve quelques structures archéologiques de l’époque romaine dans les souterrains.
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Sur les traces des Templiers à Lucques
Lucques a toujours accueilli plusieurs ordres monastiques et chevaleresques, qui étaient chargé de protéger les nombreux pèlerins qui parcouraient la Via Francigena. De tous les ordres, le plus charismatique et le plus mystérieux fut certainement celui des «Pauvres Chevaliers du Christ»: les Templiers. A Lucques les témoignages des Templiers se trouvent dans la plupart des églises, comme à Saint Michel in Foro où il y a le Saint Guerrier qui combat contre le mal; la basilique de Saint Frediano abrite à l’intérieur un magnifique font baptismale riche en éléments templiers. Par contre, la cathédrale de Lucques révèle les vérités cachées à travers les décorations symboliques des colonnes en façade; le Saint Graal de Lucques est également présent dans le temple octogonal. A Lucques, nous pouvons admirer l’un des plus importants témoignages des Templiers, un grand crucifix en bois, autrefois vénéré à l’intérieur de l’église Saint-Pierre sur la Place du Manoir. Tous les témoignages des constructions des Templiers sont exprimés sous forme numérique et géométrique et leurs connaissances sont gravées dans les livres de pierre qui révèlent encore aujourd’hui les secrets de cet ordre mystérieux.
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A Padoue
Les cycles de fresques du XIVe siècle de Padoue ont été inscrits dans la liste de l’UNESCO le 24 juillet 2021, lors de la 44e session du Comité du patrimoine mondial. Maintenant que l’inscription de Padova Urbs picta sur la liste des sites de l’UNESCO a été officiellement proclamée, l’hypothèse avancée par Monsignor Claudio Bellinati, un des plus importants connaisseurs du XIVe siècle padouan, que la Chapelle Scrovegni aurait des liens avec les Templiers, semble être encore plus attrayante. Cet édifice, symbole de l’art italien, ne semblerait pas à première vue relever de l’histoire des Cavaliers du Temple, ayant fait l’objet d’une damnatio memoriae injuste après que le dernier grand maître Jacques de Molay a été brulé sur le feu en 1314.
Beaucoup de légendes
entourent les nobles chevaliers médiévaux en ignorant que les Templiers étaient certes des cavaliers de grande foi mais ils étaient aussi très riches et puissants. Au début du XIVe siècle, quand la chapelle a été construite, Padoue était fréquentée par beaucoup de Templiers. La ville était reliée à Venise par ses canaux et depuis Venise les cavaliers du Temple partaient vers la Terre Sainte après avoir visité leur église dans le quartier d’Ognissanti et escortaient aussi les pèlerins dans le long voyage en veillant à leur sûreté. Beaucoup de questions sur les « signes templiers » dans la chapelle n’ont pas encore trouvé de réponse : pourquoi les bancs sont-ils sur les côtés et ne regardent pas l’autel? Pourquoi y a-t-il de grandes croix rouges sur les autels? Et que signifie la séquence particulière des vertus? Les recherches ne s’arrêteront pas et on espère que la proclamation récente fera la lumière sur ce chef-d’œuvre superbe et sur son rapport avec les Templiers.
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A Côme
on a trouvé des traces de domus et de commendes des Templiers en ville et aussi dans les villages sur le lac. En particulier, entre les diocèses de Côme et de Milan, il y avait un ancien hôpital hierosolimite près de Montesordo, à Cermenate, sous la juridiction canonique de Côme. Le hameau de Montesordo est situé sur les premières collines à la limite nord de la vallée du Pô, au Moyen Age c’était un centre névralgique sur l’ancienne route qui reliait Milan à Côme et continuait ensuite vers la Suisse et l’Allemagne. L’endroit était boisé, sombre, inhospitalier, certainement l’environnement le plus propice aux maraudeurs et aux malfaiteurs. Il fallait donc un hospitium qui puisse assurer la tranquillité des nombreux pèlerins venant d’Allemagne via la Suisse.
Pendant la première moitié
du XIIIe siècle, il y avait une petite communauté de religieux avec sa propre domus et une hospitale sur les pentes de la montagne, près de la route qui menait à Côme. Plusieurs raisons ont conduit à la construction d’une communauté d’hospice ici à Côme: tout d’abord, la religion sacrée de saint Jean de Jérusalem avait l’intention d’apporter la civilisation dans la région, et cette communauté voulait également garder et offrir l’hospitalité aux pèlerins et aux malades. On sait que cette fondation monastique-chevalière n’a pas eu un grand développement; au XVe siècle il y avait un seul moine, les biens de Montesordo passèrent d’un citoyen à l’Ordre de Saint Jean, jusqu’à l’aliénation napoléonienne. Un très beau bénitier avec une croix des Templiers fut alors trasporté dans l’église romane de saint Jean à Torno, un village sur le Lac de Côme, où on peut l’admirer encore aujourd’hui.
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A Rome
les traces des Templiers ont pratiquement disparu. Toutes les propriétés (palais, églises, places commerciales) ont été confisquées ou abattues, alors que les Templiers étaient immensément riches. C’est la raison qui a accéléré la fin de l’ordre. Pendant près de deux siècles, ils ont possédé des propriétés en Europe, en Syrie et en Palestine. Quand en 1312 l’ordre des Templiers a été banni, leurs biens ont été pour la plupart donnés aux Chevaliers de Saint-Jean, aujourd’hui les Chevaliers de Malte. Mais les lieux qu’ils ont possédés ou fréquentés sont encore là. Il est fort probable que le prieuré de Rome eut son premier siège dans le monastère de San Basilio à cheval entre le Forum Trajan et celui d’Auguste, avant de s’installer sur la colline de l’Aventin. Venant de la Terre Sainte, Hugues de Payns est entré à Rome par la via Tiburtina et est passé devant l’église de Saint Croix, en direction des palais pontificaux autour de la basilique de saint Jean de Latran.
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A Vérone
Si vous êtes de passage à Vérone, je vous recommande vivement un itinéraire court mais intense sur les traces des Templiers. Dans le centre historique, il y a deux églises à ne pas manquer. La première est San Fermo Maggiore, une double église superposée riche en fresques médiévales uniques... L’église était tellement riche en œuvres d’art qu’on superposait les toiles. Et aujourd’hui elles sont encore à leur place. Grâce à des techniques modernes, on a trouvé le moyen de les voir en même temps sans les déplacer. La deuxième église est San Giorgio dei Domenicani. Aujourd’hui, elle a changé de nom et est dédiée à saint Pierre martyr. Sur les collines juste à l’extérieur de Vérone, il y a deux autres églises qui valent le détour. D’autant plus qu’ils sont dans une très belle position. Et l’excursion devient une agréable promenade. Ce sont les églises de San Rocco à Quinzano et Santa Maria Camaldola à Avesa
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