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Introduction

Les grands compositeurs italiens ou presque étant donné qu’il y a aussi un épisode de la vie de Mozart en Italie, guiderome veut commencer l’année en musique. Quelques guides de l’équipe se proposent de vous raconter quelques anecdotes sur les grands compositeurs italiens. Il faut dire que la musique, depuis toujours, est un élément essentiel de la culture italienne. La langue même est tellement musicale ! Depuis toujours, les mélodies de grands compositeurs de prestige ont accompagné chaque époque. Même l’Opéra fut introduit en France par le cardinal Mazarin, un italien. C’est lui qui créa l’Académie royale de musique, ancêtre de l’Opéra de Paris. En un mot l’Italie a eu un rôle déterminant dans la naissance de nombreux genres musicaux qui ont ensuite prospéré dans les autres pays d’Europe. 

Sicile Etna

Puccini et Lucques

Dans sa jeunesse, Giacomo est devenu très attentif aux plaisirs de la table, concluant souvent ses journées de travail devant un copieux dîner avec ses amis. Puisqu’en tant que jeune homme, il ne pouvait pas se permettre des plats trop chers, comme toute bonne fourchette, il s’amusait à créer des recettes bizarres comme «pâtes aux anguilles» ou «haricots aux radis. Parmi ses recettes préférées on trouve les « Haricots alla Lucchese » qu’on a fini par appeler les Haricots à la Puccini. (lire la suite). Pour en savoir plus venez découvrir Lucques et Torre del Lago, la petite ville où il a vécu. 

Vincenzo Bellini et Catane

Vincenzo Bellini, un musicien sicilien né à Catane, jouissait déjà de son vivant, d’une grande popularité. Il meurt à l’âge de 34 ans. Ce fut une mort subite qui eut lieu dans un climat d’intrigue, de jalousie, de rivalité. A tout cela s’ajoutent ses derniers jours passés en isolement dans la villa du couple Lewis, à peine hors Paris. En arrière-plan, une vie sentimentale agitée. Le beau et passionnant musicien de Catane avait de nombreuses maîtresses. La première autopsie est faite une trentaine d’heures après la mort de l’artiste. Elle parle d’empoisonnement. En fait, il fut terrassé par une infection intestinale. En un premier temps il est enterré au Père la Chaise à Paris. Quarante ans plus tard, ses dépouilles rentrent à Catane, sa ville. A les attendre, une ville entière habillée en noir, en deuil comme si elle avait perdu un parent proche.   Pour en savoir plus venez découvrir sa ville Catane avec moi

Giuseppe Verdi et Parme

Giuseppe Verdi est peut-être le plus grand compositeur italien du XIXe siècle, mais peu savent qu’il a été aussi Sénateur du Regno d’Italia et que ses opéras avaient aussi des connotations politiques. Tant il est vrai que son nom devint un acronyme et quand les gens criaient ‘Viva Verdi’ ils entendaient ‘Vive Victor Emanuel Roi des Italiens’. C’était l’époque du Risorgimento et il a été l’un des protagonistes de ce moment tellement important pour le peuple Italien. Le Risorgimento, ce mouvement qui donna naissance à l’Italie. Au point que le billet de mille lire (l’argent qui circulait avant l’euro) porte son portrait. Venez en savoir en visitant sa région et sa ville Parme

Giacomo Puccini et Brescia

Le 17 février 1904 à la Scala de Milan a eu lieu la première de Madame Butterfly de Puccini. On l’attendait impatiemment après les succès de La Bohème (1896) et de Tosca (1900) mais ce fut un véritable fiasco. Puccini a donné vie à une révision importante en passant d’une œuvre de 2 actes à 3 et en ajoutant plusieurs parties. La Casa Ricordi, qui possédait les droits, lui proposa une nouvelle date et donc seulement trois mois plus tard, le 28 mai 1904, au Teatro Grande de Brescia (« Grande » grand en hommage à Napoléon), a eu lieu la nouvelle version et cette fois-là, ce fut un triomphe, qui continue encore de nos jours si on considère que Madame Butterfly est une des œuvres les plus jouées au monde. Le rôle de Pinkerton a été créé et joué par le ténor Giovanni Zenatello de Vérone, celui qui a énormément contribué à transformer les Arènes en théâtre d’opéra et il a produire la très célèbre Aida en 1913. Mais ça c’est une autre histoire… Venez visiter Brescia

Giacomo Puccini et Turin

La Bohème de Giacomo Puccini, l’un des opéras les plus populaires au monde, fut représenté pour la première fois le 1er février 1896 au Teatro Regio (Théâtre royal) de Turin, sous la direction du jeune Arturo Toscanini.Le préstigieux Teatro Regio d’aujourd’hui n’est pas l’édifice baroque original, où l’opéra de Puccini fut créé. L’ancien théâtre fut détruit par un incendie en 1936 et reconstruit dans un style moderne selon le projet de l’architecte Carlo Mollino dans les année ’70. Au début des années ’90 une imposante grille coulissante a été mise en place pour protéger l’entrée du théâtre. Cette grille, due au sculpteur Umberto Mastroianni, fait référence à la vocation industrielle de la ville au XXème siècle et a pour titre “Odissea musicale”. Je vous attends à Turin

Niccolò Piccinni et Bari

Niccolò Piccinni, compositeur d’opéras, né à Bari en 1728, doit sa carrière musicale à la générosité d’un évêque. Fils d’un compositeur, sa famille avait choisi pour lui une carrière éclésiatique. Mais on raconte une petite anecdote qui a changé son destin.  Alors qu’il attendait son père en visite chez l’ évêque de Bari Mons. Muzio Gaeta, le jeune Niccolò en profita pour jouer de la musique au clavecin. L’ évêque en entendant la musique  interrompit la conversation et voulut savoir qui jouait. Le père de Niccolò répondit en s’excusant que c’était son fils qui l’attendait et qu’il l’aurait immédiatement réprimandé. L’ évêque lui dit que le garçon était  vraiment doué pour la musique et qu’il aurait payé  ses études. C’est ainsi qu’à l’âge de 14 ans Niccolò quitta Bari pour le conservatoire de Naples. Il eut une formidable carrière à Paris. Entre-autre il devint célèbre pour avoir fixé le style lyrique italien en opposant sa musique à celle de Gluck au sein de la célèbre querelle des Gluckistes et des Piccinistes. En visitant ensemble la vieille ville de Bari je vous montrerai la maison natale de Piccinni, sa statue et le théâtre qu’on lui a dédié. Découvrez Bari avec moi

Giovanni Pierluigi da Palestrina

On ne connaît ni la date exacte ni le lieu exact de la naissance de Giovanni Pierluigi da Palestrina. On pense autour des années 1525 et peut-être dans cette ville antique qui jadis était renommée pour son temple dédié à la Fortune. On sait qu’il a vécu une bonne partie de sa vie à Rome, à la cour des papes. Il occupera, pendant plus de quarante ans, le poste de maître de chapelle dans les principales basiliques patriarcales. Son travail était principalement lié à la production de musique liturgique pour les célébrations pontificales. Il semblerait que son talent, encore enfant, fut découvert par le futur pape Jules III alors qu’il était encore évêque de Palestrina, la petite ville près de Rome. Musicalement, Giovanni Pierluigi da Palestrina n’est ni un révolutionnaire ni un innovateur. Mais c’est l’homme qui sut fondre toutes les tendances, tous les courants musicaux pour créer une harmonie personnelle qui témoigne de sa foi. Venez en savoir plus en découvrant Rome

Mozart à Bologne

Ah!  Bologne! Ville UNESCO inscrite au Patrimoine Mondial de la Musique, destination incontournable au XVIII siècle pour ses théâtres, compositeurs, luthiers et interprètes … Meme Mozart s’y rendit spécialement pour être admis à l’académie philharmonique. Mais Saviez-vous qu’il a copié? En effet, le sujet de l’examen ne lui fut pas facile : contrepoint et chants grégoriens! Panique pour notre Mozart qui rédigea piteusement une copie truffée de fautes… Heureusement notre bon Padre Martini, franciscain et grand théoricien de la musique présent en salle, lui glissa un corrigé sous le coude en sifflant entre ses dents “ recopiez cela!”. Sans son aide, Mozart aurait misérablement échoué…Et depuis sa mort, la ville de Salzbourg réclame en vain les trois copies de l’examen d’académicien philharmonique de Mozart: le mauvais brouillon, le corrigé de Martini et la copie remise à la commission philharmonique. Mais pas question d’en faire cadeau : Elles resteront à Bologne! Je vous attends dans ma ville

Antonio Vivaldi à Venise

À Venise, pas loin de la Place Saint Marc, le long de la Riva degli Schiavoni, il y a une église, Santa Maria della Visitazione, mieux connue comme l’église de la Pietà ou l’église de Vivaldi. A côté il y a l’hôtel Métropole, autrefois orphelinat. Une porte étroite nous rappelle encore la roue où l’on mettait les bébés qu’on abandonnait. Aux filles orphelines les plus douées on apprenait la musique et Vivaldi fut leur professeur de violon pendant 17 ans et prêtre dans l’église à l’intérieur de l’institution. Mondialement connu aujourd’hui pour Les Quatre Saisons, le prêtre roux, ainsi on l’appelait à cause de la couleur de ses cheveux, a été profondément lié à l’orphelinat et pendant toute sa vie il fera cadeau à la Pietà de ses concerts et de ses compositions, même en forme privée. Il fut un violoniste de succès, mais un compositeur critiqué. Il meurt à Vienne en 1741, malade et pauvre. À Venise on retrouve sa présence spirituelle dans le plafond de l’église peint par Tiepolo, véritable orchestre féminine, et dans le musée de l’orphelinat, parmi des souvenirs d’enfants abandonnés, d’objets coupés en deux pour espérer un jour de les retrouver. Vos prochaines vacances à Venise ?

Arcangelo Corelli à Ravenne

Arcangelo Corelli est un compositeur de musique baroque dont un des plus influents Violonistes. Né à Fusignano près de Ravenne dans une famille de propriétaires terriens, enterré au Panthéon de Rome. En 1671, âgé de 17 ans il se rend à Rome où il sera admis à l’Arcadie. Une Académie qui était soutenues par des cardinaux, notamment appartenant à la Famille Pamphilj, Ottoboni, y comprise la Reine de Suède Christine à laquelle en 1681 Corelli dédie sa première œuvre les 12 Sonates en trio d’Église ce qui pourra influencer en général toute la production musicale européenne du XVIIIe siècle. En 1707 il rencontre Friedrich Haendel à Rome. Corelli. Un jour en jouant l’Ouverture d’une œuvre de Friederich Haendel en sa présence dans le Palais Ottoboni, Corelli sera brutalement interrompu par Haendel qui lui arracha son violon et qui extrêmement vexé se mit à jouer lui-même. Corelli frappé de consternation de son côté lui dit : Mon cher Saxon, cette musique est conçue dans le style français que je ne connais pas du tout… Ensuite, Haendel transforme l’ ouverture de sa symphonie en style italien. Je vous attends à Ravenne. 

Giovanni Pierluigi da Palestrina  à Rome

Quand on raconte Rome et sa musique, notre esprit se tourne immédiatement vers la Chapelle Sixtine et son chantre de la Renaissance Giovanni Pierluigi da Palestrina , « le prince de la musique ». Pour ses contemporains, sa musique incarnait le sentiment religieux de la Contre-Réforme, pour la postérité l’un des idéaux les plus harmonieux du chant sacré catholique. Cependant, selon la légende, au départ, ce n’était pas le cas. Giovanni Pierluigi da Palestrina sauva la musique polyphonique que la Contre-Réforme aurait voulu mettre de côté  pour simplifier le chant liturgique. La légende raconte que peu après l’élection du Pape Marcel II, pour impressionner ce dernier lors de la messe du Vendredi Saint, le Palestrina et ses musiciens et chanteurs mirent en scène un spectacle musical que le pape accusa d’avoir oblitéré les sentiments chrétiens. Sept ans plus tard, il composa la Missa Papae Marcelli. Grâce à cette œuvre, la polyphonie liturgique n’aurait pas été interdite et serait devenue la seule musique sacrée. Ce n’est qu’une légende, mais cette histoire montre clairement ce que Palestrina et la Schola Romana ont représenté pour la musique sacrée occidentale. Rome avec une archéologue vous attends

Giovan Battista Pergolesi et les Marches

Malgré ses graves problèmes de santé et sa courte vie, il produisit une vingtaine de compositions musicales parmi lesquelles on remarque “La serva padrona”, le “Stabat Mater” et le “Salve Regina” considérées, encore aujourd’hui, l’héritage le plus important de son Corpus. La solide actualité des ses compositions on la retrouve dans les bandes originales des films à succès contemporains: Chocolat, “Farinelli”, “Amadeus” et “Dogville”.Giovan Battista Pergolesi, atteint de polio ou de spina bifida depuis son enfance, il meurt à Naples à l’âge de 26 ans de tuberculose et, selon la tradition, juste après avoir terminé le “Stabat Mater”.  Après sa mort sa réputation se répandit dans l’Europe entière. Par le peu d’informations sur sa jeune personne et d’histoires à propos de ses amours tragiques, il incarna le modèle parfait du héros romantique du XIXe siècles. La légende raconte qu’il serait mort empoisonné par des compositeurs jaloux de son talen. (lire la suite)

Giacomo Puccini et le Lac Trasimène en Ombrie

« Le Lac est unique”. C’est ce qu’écrivait le 24 juin 1911 le compositeur Giacomo Puccini à son grand ami Riccardo Schnabl Rossi, personnage éclectique de la Belle Époque. Cet homme vécut entre l’Ombrie, l’Argentine, la France et l’Autriche. Schnabl avait une superbe villa à Monte del Lago où plusieurs fois il a accueilli le musicien toscan pour ses grandes parties de chasse et, il semble, pour les aventures amoureuses. La Villa avait plusieurs chambres. Celle de Puccini, la “chambre de la musique”, donnait sur le lac . Ce la fenêtre de sa chambre,  le compositeur admirait le coucher de soleil, le moment plus magique de la journée, qui lui donnait l’inspiration. L’ombrie le coeur vert de l’Italie est là pour vous acceuillir

Domenico Cimarosa à Naples

Né en 1749 à Aversa près de Naples, Domenico Cimarosa est considéré comme l’un des compositeurs les plus importants de l’École Napolitaine du XVIIIe siècle. Après sa première représentation en 1772 au théâtre dei Fiorentini de Naples, la renommée de ce jeune compositeur commença à se répandre dans toute l’Italie et bientôt dans toute l’Europe. On estime à plus de 120 le nombre d’opéras qu’il a composés, pour la plupart des opéras comiques. Il fut Compositeur impérial SaInt-Pétersbourg pendant 4 ans, puis, en 1792 Domenico Cimarosa fut Maître de Chapelle à Vienne où il vit sans doute le plus beau succès de toute sa carrière, la création de son chef d’œuvre, Il Matrimonio Segreto considéré au XIXe siècle comme le sommet de « l’Opera Buffa ». Cette œuvre magnifique, fait unique dans l’histoire de l’Opéra, le soir même de la première représentation à Vienne, a été entièrement bissée à la demande de l’ Empereur Léopold II! Apprécié pour la fluidité et la finesse de sa musique Domenico Cimarosa a été un des compositeurs les plus aimés par Stendhal qui a écrit de lui  » En musique il y a deux routes pour arriver au plaisir, le style de Haydn et le style de Cimarosa: la sublime harmonie ou la mélodie délicieuse » Stendhal, Rome, Naples et Florence. Naples vous attend les bras ouverts

Bellini sur le lac de Garde

C’est à l’abri des regards indiscrets, dans ce nid d’amour sur le Lac de Côme, véritable “lieu de délices”, que commence la passion tourmentée entre la cantatrice Giuditta Turina, mariée Cantù, et le musicien Vincenzo Bellini. Les jours qu’entre 1828 et 1831 Bellini passe dans le calme de Moltrasio, le dévouement et la beauté de Giuditta lui offrent les conditions idéales pour son travail de compositeur, favorisant l’écriture de La Sonnambula, La Straniera et Norma. Mais sur la rive d’en face, à Blevio, résidait une autre cantatrice, sa muse inspiratrice et son interprète préférée, Giuditta Pasta. Une lumière à la fenêtre signalait au compositeur que son mari n’était pas à la maison et que la voie était libre … il traversait en barque … c’est ainsi que Norma fut composé et que Giuditta Pasta en joua le rôle-titre 35 fois, pour sa première saison à la Scala. Bien d’autres histoires vous attendent sur le Lac de Côme

Luigi Cherubini à Florence

Luigi Cherubini est né à Florence en 1760, est un célèbre musicien et compositeur. Son père est claveciniste et il joue un rôle important dans sa formation. A 13 ans il compose sa première œuvre à 4 voix. Ce fût un tel succès qu’il attira l’attention du grand duc Pietro Leopoldo lequel lui accorda une rente pour lui permettre de poursuivre ses études à Bologne. En 1787 il s’installe à Paris rencontrant tout d’abord beaucoup de difficultés, (Napoléon trouvait sa musique bruyante et compliquée). Après des années difficiles il réussit finalement à imposer son style. On lui confie finalement des charges prestigieuses. Il est même nommé directeur du nouveau conservatoire de Paris qu’il dirigera jusqu’à sa mort.
Il est enterré dans le grand cimetière du père Lachaise. Son chef d’œuvre demeure le » requiem en do mineur », œuvre composée en mémoire du roi Louis XVI. Elle fût non seulement considérée comme supérieure au requiem de Mozart. Beethoven lui-même demanda que cette œuvre soit jouée.

Je vous attends cette année à Florence

Niccolò Paganini à Gênes

Chaque fois que je raconte la vie aventureuse et folle de ce génois légendaire à mes touristes, devant son bien-aimé ‘Cannon’, le Guarneri del Gesù conservé au Palazzo Tursi, je suis ému. Enfant délicat! Génie! Rock Star ante litteram! L’élève du diable! Paganini ne se répète pas! Tombeur de femmes! Père affectueux! … Plusieurs considérations sur l’histoire d’un homme qui a animé de nombreuses générations avec sa musique sublime. Son talent vivra éternellement. Paganini: femmes, alcool, opium, jeux de hasard, cachets astronomiques et partout sold out en tournée. Rock Star ante litteram, il se présentait habillé en noir, ténébreux avec sa silhouette haute et dégingandé (affalé). Il jouait avec tant de véhémence et de passion qu’il brisait les cordes de son violon pendant l’exécution d’un morceau. Le public était en délire, les femmes s’évanouissaient et Niccolò préparait soigneusement le ravissement de son public en limant un peu les cordes du violon avant d’entrer en scène. Venez découvrir Gênes