temples doriques d’Agrigente
A propos
Les temples doriques d’Agrigente, construits il y a 2500 ans en l’honneur des dieux, continuent de surprendre les visiteurs petits et grands qui, devant tant de majesté et de beauté, continuent de se demander: « mais comment les ont-ils construits? » L’architecte et écrivain romain Marcus Vitruvius Pollio, le premier et le plus célèbre théoricien de l’architecture de tous les temps, celui qui a classé les trois ordres architecturaux de l’antiquité en dorique, ionique et corinthien, a fourni la réponse dans le traité De Architectura, un texte datant du I siècle avant JC. Aujourd’hui, grâce à une exposition de grande valeur pédagogique installée dans la Vallée des Temples, intitulée Construire pour les dieux, le grand public est littéralement catapulté dans un chantier de construction du monde classique, fidèlement reconstitué à l’échelle 1: 1 .
L’exposition
Grâce à la contribution d’une équipe d’universitaires du plus haut niveau comprenant des historiens, des archéologues, des architectes et des ingénieurs, il a été possible d’expliquer l’ensemble du processus de construction des temples doriques d’Agrigente. De comprendre comment a été extrait les matériaux dans les carrières … jusqu’à la décoration finale en passant par des plâtres de couleurs vives qui , en plus de protéger les surfaces des éléments, les rendaient les bas reliefs mieux visibles de loin. La pierre, appelée calcarénite, provenant des nombreuses carrières locales, a été extraite avec des techniques et des outils ingénieux: ciseaux, marteaux, piolets, cales en bois.
Chaque élément de construction déjà dégrossi entame alors le voyage vers le chantier avec des wagons, des traîneaux ou des engins spécialement conçus pour les blocs les plus gros tels que les tambours des colonnes ou les blocs de l’entablement.
Au chantier
Arrivés au chantier, après les avoir traîné, il fallait soulever les blocs des temples doriques d’Agrigente et pour ce faire, la grue a été inventée. On appelait cette grue « capra », chèvre. C’était un engin composé de longues poutres fixées au sol et jointes à l’extrémité pour former un triangle auquel étaient fixées les poulies qui, au moyen de longues cordes, permettaient de soulever chaque bloc à la hauteur désirée. De cette façon, l’énorme effort que des centaines d’esclaves auraient dû supporter pour créer les extraordinaires temples doriques d’Agrigente, témoins de la beauté classique était minime. L’exposition temples doriques d’Agrigente, BÂTIR POUR LES DIEUX restera ouverte jusqu’au 31 décembre 2020. Billet d’entrée, un supplément de deux euro sur le billet d’entrée à la Vallée des Temples. Je vos raconterai plus lors d’une visite guidée des temples d’Agrigente
CONTACTS salvaggio.mir@libero.it +39 380 3436143