Giovan Battista Pergolesi
Un artiste original
Giovan Battista Pergolesi est une des grands atistes de ma région, les Marches. On sait que la musique c’est un élément essentiel de la culture italienne. A partir de la musicalité de sa langue, en Italie la musique pénètre l’ordinaire et le quotidien et très souvent on parle la langue des compositeurs. Si l’Italie est le pays du “Bel Canto” et de la mélodie, la région “Marche” peut être considérée, à juste titre, la terre, par excellence, de la musique classique puisqu’elle est le pays natal de beaucoup de compositeurs et de chanteurs d’opéra très connus et appréciés dans le monde entier. Juste pour donner quelques noms illustres, l’âme des Marches se compose du génie de Gioacchino Rossini, Gaspare Spontini, Renata Tebaldi, Beniamino Gigli, Franco Corelli, Anita Cerquetti, etc., et le dernier mais non le moindre, le compositeur Giovan Battista Pergolesi.
Giovan Battista Pergolesi
Nè à Jesi en 1710, Giovan Battista Draghi fut un véritable génie de la musique du XVIIIe siècle qu’il renouvela en provoquant la notoire “Querelle des bouffons” après la représentation parisienne de “La serva Padrona”. Et voilà que le chocolat demandé par le maître à sa servante qui se refuse de lui le servir, provoque l’indignation des défenseurs de la tradition du théâtre français et, par contre, l’enthousiasme des encyclopédistes. Avec cette oeuvres, les parisiens découvrent alors l’opera buffa. Là ce ne sont pas seulement des rois et des princesses qui sont sur scène mais des paysans qui se livrent à toutes sortes de bouffonneries. Il faut dire que l’Opéra fut introduit en France par le cardinal Mazarin, un italien. C’est lui qui créa l’Académie royale de musique ancêtre de l’Opéra de Paris.
Malgré ses graves problèmes de santé et sa courte vie, il produisit une vingtaine de compositions musicales parmi lesquelles on remarque “La serva padrona”, le “Stabat Mater” et le “Salve Regina” considérées, encore aujourd’hui, l’héritage le plus important de son Corpus. La solide actualité des ses compositions on la retrouve dans les bandes originales des films à succès contemporains: Chocolat, “Farinelli”, “Amadeus” et “Dogville”.Giovan Battista Pergolesi, a tteint de polio ou de spina bifida depuis son enfance, il meurt à Naples à l’âge de 26 ans de tuberculose et, selon la tradition, juste après avoir terminé le “Stabat Mater”. Après sa mort sa réputation se répandit dans l’Europe entière. Par le peu d’informations sur sa jeune personne et d’histoires à propos de ses amours tragiques, il incarna le modèle parfait du héros romantique du XIXe siècles. La légende raconte qu’il serait mort empoisonné par des compositeurs jaloux de son talen.
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