A propos de Galilée

Le saviez vous que Galilée à Padoue y a vécu ? Le savant, mathématicien, géomètre, astronome, physique Galileo Galilei doit une partie de son succès professionnel aux dix-huit années passées dans la ville de Saint Antoine. Galilée naît à Pise, le 15 février 1564, l’année de la mort de Michel-Ange et de la naissance de Shakespeare. Après une formation de haut niveau grâce à son père, théoricien de la musique, il est acheminé vers des études de médecine peu satisfaisantes, voilà pourquoi il décide de s’inscrire aux cours de mathématiques à Pise.

Galilée à Padoue

A la recherche d’un poste fixe de professeur pour gagner sa vie, il s’établit à Padoue dans la Vénétie de la Sérénissime où l’environnement culturel et scientifique favorise ses recherches et ses expériences. Son poste de professeur de mathématiques à la première université de la Sérénissime, Padoue, lui vaut des connaissances solides sur les principes et les lois de la mécanique et l’affirmation de ses capacités techniques. A ses cours les étudiants s’entassent de plus en plus et pour mieux l’écouter et on bâtit aussi une chaire en bois encore visible. Ses revenus étant toujours insuffisants, il va donner des leçons particulières dans sa maison à côté de la Basilique de Saint Antoine et il va organiser un atelier où il fait ses expériences et perfectionne ses instruments : en août 1609 il fait une démonstration spectaculaire d’une lunette qui grossit trente fois la vue depuis le Campanile San Marco à Venise devant le Doge et les notables ! La première lunette astronomique est née. 

Sidereus Nuncius

Dans le sillon de cette découverte époustouflante, il écrit un petit livre, Sidereus Nuncius (Le Messager céleste), paru en latin en 1610, qui connaît un succès prodigieux : l’Europe entière ne parlait que de sa lunette, des montagnes de la lune et des quatre satellites de Jupiter qu’on va appeler d’après le gouvernement toscan de l’époque « astres médicéens ». Mais la parenthèse padouane de Galilée nous offre aussi le portrait d’un homme plutôt bon vivant, amateur de la chère et du bon vin, passionné de théâtre et des plaisirs terrestres aussi bien que fasciné par la mécanique céleste. 

Conclusion

Bref, retracer le passage de Galilée dans l’histoire de Padoue, c’est découvrir un des précurseurs de la méthode scientifique moderne et le sillon de son œuvre dans l’histoire de Padoue et de ses monuments. Après cela j’observai très souvent les étoiles, tant fixes que errantes, avec un incroyable ravissement. Tandis que j’en observais un très grand nombre, je me mis à réfléchir à la façon dont je pourrais mesurer les distances qui les séparaient, et je finis par la trouver. (Extrait du « Sidereus Nuncius »). « Galilée à Padoue » vous attends

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