25 novembre
Le 25 novembre contre les violences faites aux femmes
Pour commémorer le 25 novembre, journée contre les violences faites aux femmes, Guiderome, un site de femmes guides, a pensé de vous raconter quelques épisodes de femmes courageuses. Néanmoins on vous invite à lire le rapport des Nations unies à ce propos. Une femme sur trois dans le monde a subi des violences physiques, psycologiques ou sexuelles au moins une fois dans sa vie, c’est impressionant. Voici quelques exemples du passé qui nous rappellent que nous les femmes unies nous pouvons aller loin.
Grèce en 411 av J-C
Cette comédie d’Aristophane à lieu 411 av.J.-C. .Elle nous rappelle combien la figure de la femme a été et est une figure clé de l’histoire de l’humanité. Lysistrata, une athénienne, convoque les femmes de Sparte, de Béotie, d’Arcadie pour faire cesser la guerre dans le Péloponnèse qui dure depuis des années. Ces hommes, éternels soldats sont toujours absents des foyers. Dans cette pièce, Aristophane exprime le mécontentement d’une population fatiguée. L’idée est simple dit Lysistrata: «Faisons la grève de l’amour pour forcer les hommes à faire la paix.». Les femmes iront jusqu’à occuper l’acropole où était le trésor d’Etat pour financer la guerre, privant les hommes de moyens. Les tentatives de médiation sont vaines. Les femmes se font séduisantes, elles se rendent désirables sans se soumettre. L’abstinence se fait sentir. Les femmes finissent par l’emporter et tout se termine par une grande fête, composée de banquets où les hommes célèbrent avec une grande joie le retour de leurs femmes à la maison.
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Rome en 195 avant JC
La révolte des femmes eut lieu en 195 avant JC. Les romaines bloquèrent les rues et paralysèrent Rome pour abroger une loi qui les pénalise, la lex Oppia. Cette loi proposée par le tribum de la plèbe Gaius Oppius avait été votée en 215 avant JC, un an après la défaite de Canne (guerres puniques). Cette loi obligeait les femmes à ne posséder pas plus d’un gramme d’or. Elles ne pouvaient pas porter des vêtements aux couleurs vivaces. Vingt ans plus tard, sept ans après la défaite de Zama qui voyait les romains victorieux des carthaginois, deux tribunes de la plèbe, Marco Fundanio et Lucio Valerio proposèrent l’abrogation de la lex Oppia. Au Sénat conservateurs et progressistes s’affrontèrent durement. Entre-temps les romaines descendent dans les rues. Elles demandent que la proposition soit discutée devant elles au forum. Non seulement, elles bloquent les rues, interpellent les sénateurs les exhortant à les soutenir dans leur bataille. De jours en jours le nombre de femmes dans les rues de Rome ne fait qu’augmenter. Elles finissent par gagner
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Rome en 42 avant JC
En 42 AC, après la mort de Jules César, on avait au pouvoir Lépide, Octave et Marc Antoine. Ils mirent en œuvre une politique de proscriptions et de massacres, soit disant pour venger Jules César. Mais le vrai but était d’accumuler de l’argent pour faire face à guerre civile contre Brutus et Cassius. Dans cette course au pognon, ils s’en prirent à 1.400 matrones romaines, sans père, ni mari ou fils pour les protéger. Ils pensaient les taxer sous prétexte de participation aux dépenses militaires. Les matrones demandèrent de l’aide mais aucun avocat homme n’avait accepté. Les matrones s’adressent à Ortensia, fille d’un avocat important qui fit ce discours au Forum: “Pourquoi donc les femmes doivent payer des impôts, étant donné qu’elles sont exclues de la res publica? Sans oublier que cet argent sert à financer une guerre civile et non à défendre la patrie. Vous, les hommes, vous nous avez toujours privés de pouvoir et maintenant vous voulez nous taxer alors que nous ne commandons rien? …. Nous pourrions vous donner spontanément des bijoux, comme nos mères le faisaient autrefois. Si cela servait à défendre la patrie des ennemis, mais l’argent dont vous voulez nous priver ne sert qu’à vous faire faire la guerre entre vous”. La foule prit la défense des femmes et Octave, Lépide et Marc Antoine se contentèrent de taxer 400 des matrones romaines, les plus riches. Evidemment, les romains hommes, firent passer une loi qui interdisait aux femmes de se livrer à des activités masculines, notamment en tant qu’avocates.
Venise 1604
Elena Cassandra Tarabotti, née à Venise en 1604, la première de 7 sœurs et 4 frères, fut la seule, dans sa famille, à être destinée contre sa volonté à devenir sœur. Elle fut expédiée au couvent de Sainte Anne. Elle était la seule à avoir hérité de son père la boiterie, donc personne ne l’aurait mariée. En effet, Elena Cassandra, fille de Stefano et Maria Cadena, était ni riche ni belle, en plus boiteuse. Elle n’avait pas de gros atouts et cela suffisait à la condamner aux vœux forcés. A l’époque les femmes de bonnes familles étaient Aut maritus aut murus ou mariées ou nones. Trente ans de prison jusqu’à sa mort le 28 février 1652. Elle a écrit beaucoup de livres sur la condition des femmes obligées à Venise à la vie de sœurs. Dans ses livres elle parle de la tyrannie des pères, qui obligent leurs filles à une vie de souffrance. Elle dénonce l’enfer des couvents. Elle écrit aussi un texte « féministe » contre la théorie que les femmes n’ont pas d’âme. Elle revendique le droit à l’étude pour les femmes pour les libérer de la tyrannie patriarcale avec la complicité du clergé, unis: «au détriment des femmes, artificiellement tenues à l’écart de leurs études pour qu’elles ne puissent pas se défendre »
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