Visite guidée
Introduction
Le culte d’Isis arrive à Rome au début du IIe siècle A-C, sous la république, d’abord un culte privé : On a retrouvé sur la colline de l’Aventin dans une domus, maison bourgeoise, les traces d’un petit temple privé, puis le culte d’Isis devient publique au point qu’ il y avait bien trois temples dédié à la déesse en ville.
La déesse est
représentée sous les traits d’une femme ou d’une femme coiffée d’une paire de cornes entre lesquelles on peut voir un disque solaire, les épaules sont couvertes d’un manteau à franges dont les deux bouts sont noués sur la poitrine de la déesse (nœud isiaque), elle tient dans chaque main un vase (qui symbolise le Nil) et un sistre (un instrument de musique). Isis a parfois des épis de blé dans les cheveux comme Cérès la déesse des moissons ou des fleurs comme Diane la déesse de la chasse. Mais elle est aussi représentée sous forme de vache
De mars à novembre
se déroulait le Navigium Isisdis. Lors de tous ces mois Isis était à la recherche du corps de son mari que son frère Seth avait coupé en 14 morceaux et qu’il avait jeté dans le Nil. Tout cette période était marquée par de nombreuses cérémonies, le 25 avril sacrum Phariae, le 24 mars les Pelusia (qui marquaient la fin de la sécheresse et le début des pleines du fleuve Nil), le 12 août les Lychnapsia, fête liée à la lumière …
CONTACTS
guiderome.com@gmail.com
0039 – 3479541221
Visites guidées
Remarques
- Lors de ces visites nous découvrirons de nombreuses églises, une tenue vestimentaire correcte est requise.
- Pendant les messes on ne peut pas expliquer dans les églises. Aucune entrée prévue. ..
La déesse aux mille noms
Voici comment elle se présente à Licius dans les Métamorphoses de Apulée : « Je viens à toi, Lucius, émue par tes prières. Je suis la Nature, mère de toutes choses, maîtresse des éléments, principe originel des siècles, divinité suprême, reine des Mânes, la première entre les habitants du ciel, type universel des dieux et des déesses.
L’Empyrée et ses voûtes lumineuses, la mer et ses brises salubres, l’enfer et ses silencieux chaos, obéissent à mes lois: puissance unique adorée sous autant d’aspects, de formes, de cultes et de noms qu’il y a de peuples sur la terre. Pour la race primitive des Phrygiens, je suis la déesse de Pessinonte et la mère des dieux; le peuple autochtone de l’Attique me nomme Minerve Cécropienne. Je suis Vénus Paphienne pour les insulaires de Chypre, Diane Dictynne pour les Crétois aux flèches inévitables. Dans les trois langues de Sicile, j’ai nom Proserpine Stygienne, Cérès Antique à Éleusis. Les uns m’invoquent sous celui de Junon, les autres sous celui de Bellone. Je suis Hécate ici, là je suis Rhamnusie. Mais les peuples d’Éthiopie, de l’Ariane et de l’antique et docte Égypte, contrées que le soleil favorise de ses rayons naissants, seuls me rendent mon culte propre, et me donnent mon vrai nom de déesse Isis. Sèche tes larmes, cesse tes plaintes; j’ai pitié de tes infortunes: je viens à toi favorable et propice. Bannis le noir chagrin; ma providence va faire naître pour toi le jour du salut ».