A propos

Le château de Bari est un château normand-souabe-angevin-aragonais chargé d’histoires et de légendes.  Le château de Bari est situé aux marges extrêmes de l’ancienne ville, il a connu différentes phases de construction entre les XIIe et XVIe siècles. Son actuelle conformation est le résultat de remaniements et d’ajouts le long des siècles. On a la période normande, souabe, angevine et aragonaise. Le bâtiment du premier noyau fortifié remonte au 1131 et fut édifié par le roi normand Roger II d’Hauteville Roi de Sicile ( 1130-1154). Il comprenait des tours d’angle, des douves et son rôle n’était pas de défendre la ville, mais d’aider les nouveaux conquérants normands à stopper les révoltes des habitants de Bari qui n’acceptaient pas leur domination. Détruit à plusieurs reprises, notamment en 1156 pendant une révolte qui se termina en bain de sang, le Roi Normand Guillaume Ier le Mauvais fit raser presque totalement la ville.  Le château de Bari par contre a été sauvé de l’abandon par l’empereur Frédéric II de Souabe, qui repris sa reconstruction au XIIIe siècle. 

En plus

L’empereur Frédéric II de Souabe fit orner de magnifiques sculptures et des très beaux chapiteaux le magnifique portail à arc ogival. Au XVIe siècle l’histoire du château est étroitement liée à celle de deux femmes, les deux duchesses Isabelle d’Aragon et sa fille Bona Sforza qui devint plus tard reine de Pologne. Elles y établirent une élégante cour Renaissance et c’est à cette époque que le château de Bari fut mieux fortifié et séparé de la ville par un talus et des remparts en fer de lance sur 3 côtés sauf le septentrional qui était baigné par la mer. Le charme apporté à la cour aragonaise du à ces deux femmes, Isabelle et Bona, nuançait l’hostilité des Baresi pour ce symbole du pouvoir. Le château de Bari tomba par la suite dans l’oubli. Il sera même transformé en prison et en casernier au XIXe siècle. Actuellement, la bâtisse abrite le siège de certains bureaux pour la Surintendance pour les Biens Architectoniques et pour le Paysage.

Visite

A travers un pont qui se trouve sur le côté sud du fosse et après avoir passé le portail d’accès, on atteint la cour à l’extérieur et le noyau originel d’époque médiévale aux quatre tours dont la dénomination est liée à des événements historiques. On a la « Tour des Mineurs » ou Viscontina (sud-ouest), la prison pour mineurs de 1832 à 1931, la « Tour du Feu » ou « Tour de la Marine » (sud-est). Elle fut utilisée par la Marine Militaire pour installer un feu-antenne sur la terrasse. On a aussi la « Tour du Moine » ou « Tour de St. François » (nord-ouest), qui apparemment aurait abrité le saint à l’époque de Fréderic II. Et pour finir on a la « Tour du Vent » (nord-est) qui s’écroula partiellement au XVIIe siècle. Deux salles dans l’aile ouest au rez-de-chaussée abritent une gypsothèque, une collection de reproductions en plâtre des plus beaux exemples de la sculpture romane des Pouilles. D’autres salles à l’étage supérieur sont utilisées pour des expositions temporaires ainsi que pour exposer un ensemble de céramiques et de faïences du XVIe-XVIIe siècle, retrouvées dans le “butto”, l’ancien dépotoir du château.

Pour conclure

Du côté nord de la cour il y a l’accès à un parcours souterrain  très intéressant. Dans la zone archéologique on voit les restes des constructions byzantines et celle d’une église de la moitié du Xe siècle. Cette église était probablement dédiée à Saint Apollinaire…  Pour visiter Bari, son château, ses église et son centre, pour d’autres anecdotes et légendes sur Bari et ses monuments, je vous invite à découvrir mes pages qui vous aideront à choisir la visite guidée la plus proche de vos intérêts. 

CONTACTS     soniacapriati@hotmail.com      +39 3478194414